Villa Furcis (le domaine des fourches ) puis Furchae (les fourches) sont les premières mentions médiévales connues du lieu où s’est développé le village de Fourques.
Est-ce « à cause » de son éloignement des instances languedociennes établies à Montpellier dont il dépend depuis le moyen-âge ? Ou bien « à cause » de sa trop grande proximité avec la ville d’Arles, au passé si riche et si souvent étudiée par les historiens ? Quelle qu’en soit la raison, l’histoire du village de Fourques n’a jamais été évoquée que de manière très parcellaire : monographie, mémoire de thèse, conférences, ou quelques feuillets évoquant l’histoire du château.
C’est en explorant les archives communales que l’idée de cet ouvrage s’est fait jour : depuis « la légende du Chevalier à la hache », qui conte l’origine de la « fourche du Rhône », jusqu’aux années 1950, tout au long de ses dix-sept chapitres Fourques, de terre et d’eau raconte l’histoire et les transformations du village, ce jumeau du quartier de Trinquetaille, le plus Arlésien des villages du Gard.