Entre Bresse, Beaujolais et Côtes-du-Rhône, les Lyonnais ont su développer une gastronomie très riche en saveurs, tout particulièrement grâce à une abondance de produits issus de la culture maraîchère : les oignons de Roanne, la salade de l’Ile Barbe, les courges dont on fait des soupes, les artichauts, le poireau et bien sûr les pommes de terre qu’on déguste en “ paillassons ” croustillants… N’oublions pas pour autant la fameuse charcuterie lyonnaise et ses cochonnailles : l’incontournable rosette de Lyon évidemment, mais aussi les andouillettes beaujolaises, le cervelas truffé ou non, le fameux gras double et tous les abats du cochon : pieds, oreilles, joues, tête et foie dont on fait du pâté, le sabodet, sorte de saucisson à cuire enrichi de couenne… Lyon enfin, c’est aussi la capitale de la quenelle et cela depuis Louis XV ! A l’origine composée seulement de farine et d’œufs, la recette s’enrichit par la suite de la chair des brochets pêchés dans la Saône ou dans le lac de Nantua, lequel donna son nom à la fameuse sauce. Il existe aujourd’hui des quenelles à la volaille, aux morilles, aux crevettes… Un livre haut en saveurs, qui propose à la fois les grands classiques de la gastronomie lyonnaise, mais également une panoplie de recettes actuelles, adaptées au goût du jour.